Une reconstruction entre modernité et tradition.
Sur la gauche, on aperçoit l’angle de la rue Saint-Maurice et de la future rue Maréchal de Lattre de Tassigny. En face, le début de rue de Chaumont (future rue Docteur Robert), dont il subsiste des maisons anciennes, et sur la droite la place de l’Hôtel de Ville, aujourd’hui place de la Résistance.
À l’époque, l’architecte en chef Viollet, voulant éviter la monotonie et l’aspect « caserne » des habitations à reconstruire, laissa à chaque architecte une certaine latitude de conception.
Une continuité architecturale
On observe alors une diversification des façades et l’apparition d’éléments architecturaux « modernes » dans la structure des bâtis, la forme des balcons… Mais le béton n’a pas complètement remplacé les matériaux traditionnels, la pierre naturelle a largement été employée dans la reconstruction des bâtiments. Cet héritage architectural constitue aujourd’hui un patrimoine que nous nous efforçons de valoriser en menant des actions d’embellissement de la ville et en encourageant, par des aides financières, la rénovation des façades.« Avant/après… » :
L’ancienne Rue des Ponts
Entièrement dévastée par les bombardements de juin 1940, cette rue très commerçante d’avant-guerre a dû se reconstruire et se relever durant plusieurs décennies. Elle deviendra la rue Maréchal de Lattre de Tassigny.
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À gauche, une photo prise au début du XXe siècle depuis le pont aux Poissons (depuis la place de la Ville-du-Puy actuelle) et sur la photo de droite, la même vue vers 1955. La chaussée a été élargie et alignée. Un prolongement de la rue a été créé jusqu’à l’actuelle place Joffre (en amont).
À l’emplacement de l’ancien « Café du Balcon » (photo de gauche) se trouve aujourd’hui le Quai de Seine.
Remerciements aux associations Les Amis du Châtillonnais et Images en Châtillonnais pour la mise à disposition des ressources iconographiques.
